La ville, détruite en 645, ou les martyrs d’Elie l’Eunuque, d’Isaac de Tifri et de Saint Aphian a eu lieu à Bahnasa à l’époque des brutales persécutions de l’empereur romain Dioclétien.
L’historien médiéval Al-Maqrizi (1441) se réfère à l’église de la Vierge Marie à Bahnasa lorsqu’il rapporte l’existence de 360 églises dans la ville, précisant par ailleurs qu’il n’en restait qu’une seule. Il mentionne également un arbre ancien ayant trait à la Sainte Famille.
Ali Pacha Moubarak, ministre égyptien de la deuxième moitié du 19ième siècle et célèbre réformateur, écrit dans son ouvrage Les Nouveaux Plans Conciliateurs, qu’à l’époque de la conquête Arabe la ville était fortifiée par de hauts remparts ainsi que des piliers et tours invincibles. Elle était dotée de quatre portes correspondant aux quatre points cardinaux et qui possédaient chacune trois tours. La porte-nord s’appelait Bab Kondos, celle au sud Bab El-Gabal, à l’ouest Bab Toma ; le nom de la porte-est est inconnu. Lors de la conquête Arabe, le visage de la ville avait beaucoup changé et nombre de ses monuments, palais et églises avaient été détruits. Elle est aujourd’hui le village de Sandfa (Beni Mazar), un des lieux importants où la Sainte Famille était passée.