L’un des incidents les plus étranges qui se soient déroulés à l’église de la Vierge Marie de Maadi eut lieu le Vendredi 3 du mois copte de Barmahât, correspondant au 12 Mars 1976.
Les paroissiens qui assistaient à la Divine Liturgie sortirent dans la cour extérieure qui surplombe le Nil. Ils virent alors un très grand livre qui remontait à la surface de l’eau. Lorsqu’il fut retiré de la rivière, on découvrit qu’il était ouvert au chapitre 19 du Livre d’Ésaïe avec le verset suivant : « Et l’Eternel, le Seigneur des armées célestes, les bénira, disant: Bénie soit l’Egypte, mon peuple, bénie soit l’Assyrie, mon œuvre, et Israël, qui m’appartient ». Ésaïe 19 : 24.
Le livre est toujours exposé dans l’église, dans une vitrine en verre, ouverte à la même page pour en recevoir les bénédictions.
Il est également dit qu’en 1986, un visiteur alexandrin avait pris une photo d’une bible dans l’église. Après l’avoir tirée, quelle ne fut sa stupeur de voir les spectres de la Sainte Famille qui apparaissent clairement en superposition sur la photo. Il l’envoie à l’église et elle s’y trouve toujours dans un antique mausolée, non loin de la bible en question.
Parmi les évènements importants qui ont eu lieu dans l’église, le décès du Pape Marc VII, 106ième Patriarche d’Alexandrie, une triste nouvelle reprise dans le Synaxaire, recueil de la vie des saints de l’Eglise copte orthodoxe, le 12 du mois de Bashans, l’an 1485 des Martyrs (le 18 Mai 1769). Son corps fut alors transporté de Maadi au couvent des nonnes du Vieux Caire où il fut placé dans le sépulcre dédié à Saint-Georges. Le matin, il est transporté dans l’église du Martyr Mercure de Césarée, également dans le Vieux Caire, où il reçoit les prières funéraires et où il est enterré.
