- L’ancien baptistère
Il se trouvait du côté-nord de l’église Saint Éschyrône qui date du IVème siècle et on suppose que Saint Moise le Noir y a été baptisé. Le baptistère, tombé en désuétude, a été remplacé par un nouveau.
- L’ancien réfectoire
Situé sur le côté sud de l’église Saint Bishoy et daté du IVème siècle, il est séparé de l’église par une allée de deux mètres de large. L’endroit renferme un nombre d’objets archéologiques ainsi que des icônes antiques.
La tradition des moines était de se retrouver au réfectoire après la messe de Dimanche, pour y partager leur repas. Ils s’asseyaient par terre selon leur ordination monastique, tandis que l’abbé se mettait en tête de table pour lire les écritures. Tombé en désuétude à son tour, il a également été remplacé par un nouveau.
- L’ancien moulin
Datant aussi du IVème siècle, il était constitué d’une pierre énorme montée sur de grands axes en bois et tirée par des animaux qui la faisaient tourner. Aujourd’hui obsolète, le moulin comprenait deux réduits au nord, l’un pour stocker le blé et l’autre la farine.
- Le Puits des Martyrs
Puits historique de l’époque d’Anba Bishoy, les Berbères y avaient lavé leurs épées tachées du sang des 49 moines martyrs du désert de Scété, qu’ils avaient massacrés au Monastère Saint-Macaire, en 444 après JC, lors de leur troisième attaque sur la région de Wadi El- Natrun
D’une profondeur de 12 mètres, le puits n’est plus d’utilité, les moines ayant creusé d’autres puits pour leurs besoins journaliers.
- Le cimetière des moines (Tafos)
“Tafos” est un mot grec qui signifie le cimetière et c’est l’endroit où les moines sont enterrés après leur départ. Le cimetière date du IXème siècle et est situé sur le côté ouest de l’église Saint-Georges,
Sa Sainteté le Pape Chenouda III a fait construire un autre cimetière en 1986, adjacent au premier.
- L’ancienne forteresse
Datée du Vème siècle, 474 après JC, elle se situe à droite de l’entrée principale. Construite par l’empereur Zénon, elle est d’une superficie de 20 x 20 mètres carrés et d’une hauteur de 25 mètres. De forme carrée et avec une épaisseur de murs de 2m, la forteresse est constituée de trois étages:
Le premier étage comprend un puits de 18 mètres de profondeur, les chambres des moines ainsi qu’un réduit pour stocker les graines.
Le deuxième étage comprend l’église de la Vierge Marie, le four et la bibliothèque.
Et le troisième, l’église de l’Archange Michael que Ibrahim al-Gohari avait restaurée. Le voile du sanctuaire date lui de 1783.
La forteresse servait aux moines pour surveiller les alentours. En se mettant tout en haut, les moines pouvaient voir arriver les Berbères de loin. Ils sonnaient alors une cloche d’alarme qui alertaient les autres moines de se replier dans la forteresse en passant par un pont-levis.
Un moine levait alors le pont à l’aide d’une corde et d’une poulie et les moines restaient terrés jusqu’au départ des hordes berbères.
- Les anciennes cellules
Datées du IXème siècle et adjacentes au vieux mur, elles sont également tombées en désuétude et remplacées par d’autres.
- L’ancien mur du monastère
Construit par les moines, il date également du IXème siècle. D’une longueur de 15m, il a été bâti en silex.